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Bibiana nous propose de jouer avec elle en postant une "ancienne réalisation" avec "quelque chose" de vert.
Quand je lis l'article grâce au traducteur en ligne, il écrit "RIEN" pour "ANYTHING". Dans mes souvenirs scolaires qui remontent à..., "anything" veut dire "n'importe quoi".
J'ai éprouvé quelques difficultés pour choisir une carte avec une couleur que je n'aime pas particulièrement.
Je me souviens du poème de Federico Garcia Lorca "Romance Sonanbulo" que je connais par coeur. Cest un vibrant hommage au vert, couleur symbolique de l'espoir.
Bibiana, tu nous rends "nostalgique" avec le défi "TBT" qui ne nous plonge pas que dans notre passé de scrappeuse !
Voici ma carte-diamant avec un pliage assez "casse-tête" et une petite fée en 3D que j'avais vernie. On trouve quelques touches de vert pour répondre au challenge de Bibiana et rappeler la Saint Patrick que nous ne fêtons pas en France.
Là : http://papelicos.over-blog.com/article-carte-diamant-80929656.html
J'ai trouvé cette carte "unique" car je n'ai pas renouvellé l'expérience depuis ce mois d'août 2011.
Je me souviens que j'avais pris beaucoup de plaisir à la réaliser.
J'ai ainsi retrouvé des cartes qui correspondent à une période où j'expérimentais plusieurs techniques en scrap. Je ne sais pas si je ne vais pas me laisser tenter par celles-ci et les appliquer à de nouvelles réalisations.
C'est fou comme quelques années de plus peuvent me rendre timorée !
J'arrête ma prose et vous laisse à vos occupations et pourquoi pas, participer au défi de Bibiana.
Merci pour votre visite et vos commentaires.
PS : Pour celles qui ne connaissent pas ce poème :
Lorca (1898-1936) rend hommage à la couleur verte qui symbolise la vie et l'espoir. Pendant la guerre civile d'Espagne, un homme blessé revient trouver sa compagne et supplie son père de l'aider à la rejoindre mais celle-ci s'est suicidée, lasse d'attendre. La Guardia Civile, saoûle, frappe brutalement à la porte...
Lorca a été fusillé pendant la guerre civile d'Espagne pour ses idées révolutionnaires. Il venait d'une famille aisée mais avait trouvé sa raison de vivre en combattant pour la liberté du peuple.
C'est une musique qui a bercé mon enfance et mon adolescence. J'ai reçu cette langue en héritage ainsi que sa culture.
Mon grand père maternel né en 1878 a fui la guerre civile d'Espagne et s'est réfugié en Afrique du Nord à l'âge de 17 ans. Il est décédé à 101 ans à Aix en Provence après avoir connu trois autres guerres. Mon prénom est aussi le sien ; c'est lui qui m'a donné mon pseudo.
"Adios abuelito".
Bibiana me comprendra certainement...