Quelques une de nos copinautes, consacrent un article à la littérature. Ceci est très intéressant et nous donne une idée sur le choix de nos prochaines lectures ou alors de confronter nos "critiques" sur un roman déjà lu.
J'ai commencé mes premiers pas dans la blogosphère par des articles "culturels". J'abordais tous mes coups de coeur et de g..., littérature, cinéma, télévision, vie pratique, etc.
La publicité m'a souvent attirée. J'ai toujours cherché à aller au delà des images ou des mots. A cause ou grâce à ma profession, je m'amuse à décortiquer les affiches et/ou les vidéos publicitaires.
Je rédige des commentaires sur celles que je vois dans les magazines parce qu'elles me laissent rarement indifférente. Certaines sont très esthétiques, d'autres loufoques, anachroniques, etc.
En rangeant les affaires de quelqu'un de proche, disparu aujourdh'ui mais qui a vécu dans les années 1920, je suis tombée sur ces deux publicités.
Je vous les montre et vous propose de rechercher la date approximative de leur "naissance" avant de la lire en bas de cet article.
Je suis surtout intéressée par ce que vous en pensez et ce qu'elles vous inspirent...
- L'appareil Oginex servait à calculer les périodes de fécondité pour un cycle donné. La méthode psysiologique fut trouvée par le docteur japonais, OGINO Kiusaku.
Il l'avait conçue pour calculer les périodes de fécondité et non l'inverse.
Le gynécologoque autrichien, Herman Knaus lui s'en est servi comme méthode de contraception dès 1928. En 1951, le pape Pie XII donna l'autorisation de l'utiliser.
Comme vous vous en doutez, ce fut un échec. Je suis certainement un bébé "Ogino" ; ne m'appelez plus "Micha".
Les italiennes avaient pour habitude de dire à leur époux "Oggi, no" ou '"aujourd'hui, non".
Comme l'évolution de la femme fut longue et difficile !
- Je passe donc à la seconde publicité plus anodine mais je suis sûre que vous trouverez beaucoup de remarques à faire ?
Les bas s'appellent "Le Bourget". Le nom de la marque n'apparaît qu'en 1927. En 1962, on assiste à la naissance de "Têtu", le premier d'une gamme qui va durer.
Ils ne font pas partie de la "génération pub". Ils ont donc choisi un âne pour évoquer leurs bas. On dit bien "têtu" comme... Cela manque de délicatesse vis à vis de ces dames, surtout de celle-ci qui est dans une fâcheuse posture.
Je suis épatée par la garantie ! Peut-on rapporter nos bas et/ou collants qui filent dès le premier jour ? A mon avis, cette clause a dû les ruiner et ils y ont vite renoncée...
Elle a le mérite d'être réservée à la femme, contrairement à toutes les publicités "ménagères" qui ne vantent que les atouts des appareils que ces messieurs doivent acheter pour que "Bobonne" rende un service maximum.
Cette personne a-t-elle eu envie de posséder cette paire de bas et l'a-t-elle portée un jour ?
A quoi pouvaient rêver les femmes à une époque où elles n'avaient pas encore le droit de vote ni celui de posséder un chéquier ?
Les prochaines publicités seront réservées à celles qui m'amusent mais l'image de la femme n'a pas gagné en "grandeur".
J'espère ne pas vous avoir lassée.
Merci pour votre visite et vos commentaires !