Je vois bien que Papelicos perd tout son intérêt s'il ne parle pas de son "actualité".
Je vais donc vous raconter, à ma façon, très méridionale, ma journée du 1er novembre avec mon époux, ma frangine et mon beau-frère.
Beaucoup de restaurants étaient fermés mais, nous en avons trouvé un, près de notre ville.
Les premières photos sur la toile ne m'emballaient pas, style "paillotte". J'aime bien le "cosy" et la nourriture légère. Le menu semblait très convenable... Nous voilà donc partis par des chemins de sagnes pour rejoindre ce restaurant.
Les marais, les tamaris et parfois quelques flamants attirent le regard sur les côtés de la route.
Je tiens à vous montrer le décor extérieur et intérieur du restaurant, situé en Petite Camargue, paysage assez sauvage.
Nous ayons été surpris lorsque nous avons demandé le menu. En général, on vous apporte un cahier avec plusieurs pages glacées ou un dépliant en carton, etc. Là, c'est beaucoup plus original....
Peut-être que payer "son ardoise" vient de là ? La serveuse doit avoir de sacrés muscles car pour chaque client, elle amène les "cartes".
Nous avons très bien mangé, à un prix raisonnable. Les plats étaient bien présentés, "coufladis" ou copieux ainsi que les vins et les desserts. La serveuse nous a offert des "sardinades" à l'apéritif et une liqueur mandarine après le café.
Ce n'est pas trop mon truc de manger sous un toit de paille et dans un pareil décor mais le repas était fin et le personnel très serviable.
Vous remarquerez le côté "artistique" et "camarguais", le coin "cosy" avec le petit salon à l'entrée.
Je reste ébahie devant ces fleurs que j'ai déjà vues à Londres et je recherche à comprendre comment elles peuvent vivre sous des climats aussi différents ?
Après le repas, nous avons voulu revoir des endroits qui ont marqué notre adolescence. Nous avons donc pris "le Bac du Sauvage" qui permet de traverser en voiture d'une rive à l'autre.

Nous avions pris la route d'Aigues-Mortes que je n'ai pas revue depuis quelques années déjà.
C'est une ville fortifiée, entourée de remparts d'où Saint Louis est parti pour les croisades en 1248. Elle s'est "ensablée" petit à petit, ce qui permet de nous y rendre en voiture. Certains disent que la mer reprend sa place et qu'un jour, la ville sera de nouveau encerclée par les flots.
La tour Constance que vous apercevez, sur la photo avec les vélos, a logé des prisonniers et prisonnières pour des motifs religieux ou divers comme l'adultère pour les dames. etc.
Je l'ai déjà visitée ; elle abrite des documents qui me font frémir. Certains ont laissé une marque de leur passage en ces lieux (écrits, griffures, traits pour marquer le temps, etc.).
Il est difficile d'imaginer cette époque, la souffrance des personnes qui n'avaient parfois commis aucun crime, rien de comparable à ce que nous connaissons actuellement. Quelle terrible punition !
La ville était très animée, commerçants en activité, beaucoup de boutiques gourmandes, etc.
Sa proximité avec le Grau-du-Roi doit lui valoir beaucoup de visites mais en été, ce doit être intenable. Je me souviens de ce village, il y a quarante ans et je ne l'ai pas reconnu.
Je vous laisse admirer Fipouille, la chatte câline de ma plus jeune fille.
Je vous rappelle les ventes de fournitures sur mes derniers articles.
Je reviendrai à des pages plus tard car pour l'instant, cette formule n'attire pas le chaland.
Pour les tampons, j'avais prévu une "vente aux enchères", une nouveauté vite abandonnée.
Merci pour votre visite et vos commentaires !
PS : Pour les ventes, vous devez me contacter par MP (contact, en haut à gauche) afin que je calcule les frais de port et que je note les enchères.
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