J'ai été surprise et touchée de découvrir ces jolies cartes dans ma BAL.
Merci les copinautes de penser à moi pour cet anniversaire. Vous m'avez permis de rendre ce jour moins banal même si je ne l'ai pas fêté.
le fleuriste m'a livré un superbe bouquet de fleurs accompagné de gourmandises, cadeau de ma grande soeur que je remercie aussi.
Vous m'avez gâtée par la diversité de vos réalisations.
Mille mercis à :
Sophie : http://scrapanise.over-blog.com/
Danie : http://daniecreat.over-blog.com/
Marianne : http://scrapdouceur64.canalblog.com (Belgique)
Mamisette : http://mamisette.blogspot.com
Maryan : http://maryann-scrap.blogspot.com
et Claire, sans blog.
Désolée d'être si peu présente sur la blogosphère ces temps-ci. Quand le temps le permet, je retire mon "corset" et je fais trempette dans la piscine. Je n'ai pas trouvé le chemin de ma scraproom et j'ai laissé dormir tous mes "beaux projets".
Je vous avais dit que j'étais sur le chemin de la conclusion. L'avenir que nous laisse espérer le Covid me conforte dans cette idée.
J'ai lu "le consentement" de Vanessa Springora qui a fait couler beaucoup d'encre. J'ai trouvé l'écriture assez délicate. Elle nous fait grâce des détails qui auraient pu heurter notre sensibilité. Pour autant, je n'ai pas compris cette gamine qui n'a pris conscience de son addiction que lorsque son "amant" l'a rendue jalouse. Au début de cette relation, elle s'est sentie "revalorisée", jamais "salie" et tellement "supérieure" aux enfants de son âge. Même "jouer avec la Police" leur a paru excitant, sachant que rien ne viendrait entraver la carrière de cet homme. Les plaintes de "bonnes gens" n'auront servi à rien !
Quand elle a commencé sa longue descente en enfer, elle m'a vraiment touchée et je n'ai eu de cesse de voir son prédateur puni afin qu'elle reprenne goût à la vie. Elle a commencé à se sentir "sale" et à voir son amant autrement, penser aux autres relations avec de jeunes enfants, ouvert enfin les yeux sur sa relation toxique.
Le rôle des parents ou plutôt leur absence me choque. J'aurai défendu mon enfant bec et ongles contre un pédophile avéré ou tout autre danger. Oui, la maman craignait d'être rejetée par sa fille et a laissé faire. Quoi que nous fassions, c'est le prix à payer lorsque nous les aimons et les protégeons. C'est surtout notre devoir. Les enfants nous haïssent tôt ou tard ou pire, nous témoignent de l'indifférence. Plus tard quand elle se sera sur la voie de la guérison, elle dira que "c'était la faute de sa mère qui lui avait donné trop de liberté, la considérant comme une adulte" ? Ce qui prouve bien la contradiction de cette fille-femme et le fait que les parents ne doivent pas réfléchir pour agir quand l'enfant est en danger (Ce sera toujours de leur faute).
Tous les adultes qui ont admiré et récompensé cet écrivain pour des romans qui font l'apologie de la pédophilie sont coupables et complices au même titre que l'auteur de ces actes que la loi interdit.
Il a fallu que naisse le mouvement "Me too" pour que le langues se délient. Malgré la prescription, Vanessa a eu le courage d'écrire ce roman. L'écrivain a publié des photos d'elle sans que la censure intervienne. Il faut que le "non" soit écouté et respecté ! Le "consentement" est important quand il donne aux femmes ou à n'importe quel être humain, le droit de refuser ou d'accepter un acte. Un jeune enfant a-t-il la capacité de donner ce consentement (question posée par Vanessa) ? Combien faudra t-il de combats pour que l'homme arrête de prendre la femme pour un paillasson, un "sous-être" et même un punching ball humain. Pour moi l'amour commence par le respect de l'autre !
Il ne s'agit pas que d'un combat féministe. Ceci s'adresse à toutes les personnes qui osent humilier, insulter, imposer, harceler, détruire, avilir, dégrader, battre un autre être humain. Pour ma part, ces comportements ne sont pas tolérables et ne méritent aucun pardon car rien ne les justifie !
Ceci devrait rafraîchir la mémoire de certain(e)s qui ne se sont jamais excusés pour des "agressions verbales", sachant qu'il est facile de les "ghoster" de notre vie ! La lâcheté n'a jamais réparé une relation familiale, amicale ou amoureuse. Chacun a le droit de disparaître sans laisser de traces, c'est bien tentant parfois...
Je relis "la Peste" d'Albert Camus, mon illustre compatriote et je viendrai peut-être en parler avec vous...
Merci pour votre visite et vos commentaires !