A la demande générale, je continue mon petit reportage sur la Grande Motte.
C'est à l'architecte Jean Balladur, choisi en 1962 que l'on doit cette ville futuriste bâtie sur une zone marécageuse impropre à l'urbanisation.
Certains bâtiments appelés Pyramides rappellent un lointain passé mais tout évoque la mer de manière harmonieuse. La ville est comme un immense parc en bord de mer. Ces pyramides tronquées sont favorables aux grandes terrasses où chacun profite du soleil au maximum.
Il s'est inspiré d'autres grands architectes (Mexique) et a aussi installé la place des trois pouvoirs (Brasilia par Oscar Niemeyer). Il a privilégié la circulation des vélos et des piétons.
Il lui aura fallu 30 années avant que cette ville révèle tous ses atouts. En attendant, il a dû supporter pas mal de critiques.
Il s'est entouré de grands artistes et je vais surtout parler de Jacques Loir, maître verrier à Chartres (ville que je connais bien) qui a réalisé les vitraux de l'église Saint Augustin.
"La Grande Motte est le seul ensemble urbain en France de cette taille à avoir reçu le label national "Patrimoine du xxème siècle".
Quant à la place des "Trois pouvoirs" à laquelle je me suis intéressée cette année, elle regroupe en un même lieu, les pouvoirs politique, culturel et spirituel (voir photo "planche de surf").
Le moindre petit détail (chapeau des lampadaires autour de la mairie, eau qui jaillit de bouches des fontaines, etc.) représente un symbole que l'architecte visionnaire nous transmet à travers son oeuvre.
L'église Saint Augustin (1975-1976) a reçu une cloche de Nîmes (pas moi) datant de 1603. Mosaïques et fresques retraçent la vie de Saint Augustin.
J'ai assisté, pendant mon séjour, à l'inauguration de la Place en hommage à Manitas de Plata, guitariste gitan qui a vécu très longtemps à la Grande Motte. Je l'ignorai, je l'aurai plutôt vu sur la commune des Saintes Marie de la Mer ?
Etre grand-mottois offre de nombreuses activités et une qualité de vie que j'aime beaucoup. Près du Palais des Congrés, le nouveau Casino baptisé Pasino, un terrain de golf, etc. permettent à la ville de ne pas s'ennuyer en dehors de la saison estivale.
Je préfère éviter de parler des plages privées, des hôtels et de tous ces endroits où l'argent sert de passeport. Même et surtout à la Grande Motte, on ne peut éviter de voir quelquefois luxe et misère se côtoyer mais cela reste "discret".
Les quelques photos prises en juin 2015 :